Que prévoit cet article ? Qu'une loi de programmation pluriannuelle sur le grand âge doit être votée avant le 31 décembre 2024. Je le répète, Élisabeth Borne en a pris l'engagement ; Aurore Bergé, alors ministre des solidarités et des familles, a estimé que nous devions dégager des moyens dès à présent, sans quoi nous irions à la catastrophe.
Comme vous, je suis confronté aux enjeux du vieillissement. Le problème est que depuis la construction de ce compromis, le nouveau gouvernement de Gabriel Attal n'a pas tenu les engagements de l'État. C'est ce qui justifie mon amertume et ma présence devant vous.
Que penser, quand un gouvernement s'exprime devant nous, prend l'engagement de déposer un projet de loi sur le grand âge, définit un calendrier et une méthode – coconstruction du texte au premier semestre 2024, adoption à la fin de l'année – et que depuis, ni Gabriel Attal, ni Catherine Vautrin, ni vous, madame la ministre, n'en parlez ? Encore à l'instant, vous indiquiez que vous en tireriez toutes les conséquences législatives.