Portons cette espérance. Je forme le vœu que le ministre, Christophe Béchu, qui était au banc tout à l'heure, tiendra son engagement : il a annoncé vouloir lancer une inspection de trois ministères sur ce sujet, dans les deux mois et non à la saint-glinglin.
Toutefois, au-delà de cette inspection, il faudra une nouvelle proposition de loi. Nous nous engageons, à vos côtés, madame la rapporteure, à la soutenir, pour que nous puissions la défendre avec fierté lors d'une de ces semaines dont l'Assemblée fixe elle-même l'ordre du jour, afin que la France soit à nouveau pionnière en la matière.
Et puis, il y aura demain un rendez-vous très important : la réunion des représentants permanents des États membres auprès de l'Union européenne. La France devra approuver la directive sur le devoir de vigilance des entreprises en matière de durabilité qui permettra, enfin, d'en finir avec l'impunité de ceux qui sèment la misère au bout du monde.
La France n'est pas totalement sortie de l'ambiguïté. Je voudrais que toutes les forces politiques rassemblées ici affirment très fort leur volonté d'une France pionnière en matière de mondialisation, d'une France qui dise oui à cette directive et qui emporte la décision de l'Union européenne, pour que la loi que nous avons adoptée en 2017 éclaire l'Europe et, un jour, le monde.