Dans le cadre de la commission d'enquête consacrée aux produits phytosanitaires, nous avons passé des heures à essayer de déterminer comment éviter d'importer des denrées traitées avec des pesticides dont l'emploi a été interdit sur le sol français, voire européen. L'inversion de la charge de la preuve apparaissait comme la solution la plus pertinente.
Heureusement, madame la rapporteure, que les rapports de l'État peuvent explorer des nouveautés, des innovations : tel est bien le travail de prospective auquel se livrent l'Inspection générale de l'environnement et du développement durable (Igedd) et les corps constitués en général. L'extension de la taxe carbone relève de ce cas de figure. Je vous demande donc de revenir sur votre avis, et je souhaite que l'Assemblée ouvre cette perspective qui vaut pour l'agriculture, pour le textile, et pour nombre d'autres secteurs. L'Europe ne doit pas se refermer, mais il faut qu'elle se protège grâce à des normes sociales et environnementales que nous pouvons effectivement contrôler !