Ces amendements sont intéressants, car ils mettent en exergue un autre aspect de la complexité du système : en l'occurrence, l'environnement que constituent l'Anccli, le HCTISN, la CNDP, etc. Nous pourrions même aller jusqu'à estimer que c'est sur cet environnement que les réformes de simplification auraient dû prioritairement porter, monsieur le ministre – c'est en tout cas mon avis.
Quoi qu'il en soit, ces amendements illustrent une forme d'incompréhension du fonctionnement de l'association du public, notamment de la concertation. C'est en effet la loi qui en définit les sujets et les moments, et non l'autorité administrative indépendante – laquelle ne se situe pas hors de la loi. Cette compétence n'est confiée ni au HCTISN, ni à l'Anccli, ni à l'ASNR, elle relève des procédures environnementales d'autorisation, qui, souvent mentionnent l'une de ces instances propres au nucléaire, mais qui précisent que la concertation avec le public est du ressort de la CNDP.
Au fond, si ces amendements avaient visé à intégrer la CNDP à la définition des sujets pour lesquels une association du public doit avoir lieu, peut-être auraient-ils été pertinents, mais en ciblant l'Anccli et le HCTISN, je crois que ce n'est pas le cas.