…ne peut que révéler des intentions différentes des préoccupations de sûreté nucléaire. Une motion de rejet préalable est un acte politique fort. Or la dernière en date portait sur un projet de loi beaucoup plus médiatique que celui-ci qui a nettement moins retenu l'attention du grand public. Si cette motion de rejet était vraiment liée à des enjeux de sécurité, on aurait pu s'attendre que les objectifs de leurs auteurs soient défendus à l'occasion du débat par le biais d'amendements. Mais leur rejet en bloc de toute idée de fusion, alors que c'est la gauche qui a créé l'IRSN en 2001 – en réalisant d'ailleurs une fusion –, trahit un agenda caché… Tout se passe comme s'il y avait des intérêts politiques, au-delà des questions de sécurité, à conserver deux entités au lieu d'une, et ce, alors que l'essentiel des grands pays nucléaires n'en ont qu'une.
Pour toutes ces raisons, nous voterons contre cette motion de rejet.