correspond aux standards actuels d'autres États européens. Dans la version adoptée par la commission des lois mercredi dernier, elle permettrait de combler le retard de la France en matière de réparations accordées à des personnes victimes de lois homophobes. Il y a onze ans, les Pays-Bas se sont engagés dans une telle voie. Dès 2010, l'Allemagne a regretté la législation homophobe de la République fédérale d'Allemagne et permis aux personnes victimes d'obtenir réparation. Très récemment, l'Autriche a décidé de faire de même. Enfin, la Belgique suit la même voie.
Il n'est peut-être pas plus mal d'accomplir cet acte-là aujourd'hui, alors que l'extrême droite européenne n'a jamais cessé de casser du pédé, de promettre des zones sans LGBT et l'interdiction de la propagande homosexuelle, ce qui n'est rien d'autre qu'un retour de l'atteinte à la pudeur et aux bonnes mœurs.