Car les LGBT n'ont pas oublié l'histoire et ils craignent une résurgence de cette haine, encore plus dure et violente. Les violences institutionnelles, les internements, les gardes à vue du fait de l'orientation sexuelle n'appartiennent pas pour tout le monde à un passé lointain.
Chers collègues, renforçons ce texte et votons-le une fois pour toutes. Donnons à la liberté d'aimer toute sa place dans notre République, elle le mérite bien. Réparons le passé pour qu'aimer se conjugue au présent et au futur pour toutes et tous, sans distinction, sans peur et sans – plus jamais – la honte.
Au regard des discussions que nous avons eues tout à l'heure sur le genre, supposé ou réel, je ne suis pas persuadée que ce soit gagné à ma droite.