M. Schwab et M. Seel ont raison : nous devons continuer à avoir peur. C'est peut-être plus difficile quand on n'est pas directement concerné.
Ce texte, dont la vocation est de réparer le passé, est aussi une déclaration d'espoir et d'amour pour les jeunes d'aujourd'hui et de demain, car la Manif pour tous, qui compte toujours des soutiens dans nos chambres parlementaires comme au Gouvernement, a laissé des traces. Nous pensions que l'homophobie appartenait au passé, mais leurs manifestations, leurs paroles, leurs prises de position nous ont rappelé que l'homophobie s'était simplement faite discrète, mais qu'elle n'avait pas disparu. Aujourd'hui encore, elle a pignon sur rue dans les plus grands ministères de ce gouvernement.