Il est question, à l'alinéa 29, des orientations que l'Union européenne doit définir s'agissant de l'avenir du secteur spatial, notamment de « l'approfondissement de la réflexion européenne sur la protection des orbites au travers d'une meilleure gestion du trafic spatial et de la préservation d'un accès souverain à l'espace aux fins de l'exploration spatiale […] ».
Je suis, pour ma part, favorable à la construction européenne et à l'émergence d'une souveraineté européenne, notamment dans le domaine spatial. Mais s'agissant de la Lune et de Mars, nous en sommes loin ! Or l'une et l'autre sont absolument fondamentales, dans l'histoire de l'exploration spatiale comme pour son avenir. Pour l'instant, ce sont essentiellement les Américains qui mènent la danse, et ce depuis des décennies. Certes, de nombreux États européens sont parties aux accords Artemis, mais ils ont été en grande partie pensés et écrits par les États-Unis d'Amérique, notamment la Nasa.