Avant que nous ne commencions la discussion, je voulais simplement dire que je me réjouis du fait que nous puissions débattre de ce sujet dans l'hémicycle ; nous allons pouvoir prendre un peu de hauteur, au sens propre comme au figuré. Ce n'est pas tous les ans que nous avons l'occasion de discuter d'espace à l'Assemblée nationale : merci, donc, chère Cécile Rilhac, d'avoir déposé ce texte très intéressant. Je veux aussi dire à nos collègues qui ne sont pas membres de la Commission européenne que déjà, lors de l'examen en commission des affaires européennes, nous avons eu un débat instructif – ces deux dernières années, c'est peut-être le débat le plus approfondi qu'il nous a été donné d'avoir, loin des postures politiciennes dont nous avons l'habitude. J'espère que cela se traduira dans la tenue de nos débats à venir.
Sans refaire toute son histoire – certains s'y sont déjà essayé, et nous aurons l'occasion d'en reparler –, je veux aussi rappeler que la conquête spatiale est indissociable de la rivalité entre les puissances et de l'émergence de certaines d'entre elles ; c'est un fait de l'histoire du XX
Quoi qu'il en soit, nous ne sommes qu'au début de l'histoire de la conquête spatiale ; si nous voulons, nous, Européens, peser sur cette histoire, il nous incombe de faire émerger une vision qui nous est propre, en nous donnant aussi les moyens financiers, scientifiques et matériels d'y parvenir.