Il vise à ajouter aux objectifs que s'assigne l'État celui de la prévention de tous les risques sanitaires, particulièrement en outre-mer.
Le meilleur moyen de n'avoir ni à dépolluer ni à indemniser, c'est de prévenir et d'anticiper. Je pense notamment à la pollution au mercure, en Guyane, et à celle au glyphosate, dont le Gouvernement a autorisé pour La Réunion une prolongation d'utilisation de dix ans en 2023. Ce sont des risques sanitaires que l'État peut prévenir.
Tout à l'heure, les collègues de la majorité étaient particulièrement véhéments pour dénoncer ceux qui, à l'époque, pour le compte de l'État, ont délivré les autorisations ayant permis que tel ou tel risque se réalise. Quand on regardera dans dix ans la période actuelle, on saura que c'est Emmanuel Macron, ce gouvernement et vous, collègues de la majorité, qui ont permis ou favorisé tel ou tel risque. Le meilleur moyen pour l'État de ne pas avoir à reconnaître sa responsabilité dans dix ans, c'est de prévenir…