Je ne voudrais pas laisser le doute s'installer : je n'ai jamais dit qu'il n'y avait pas de lien entre le cancer de la prostate et le chlordécone ! Au contraire, j'ai indiqué à maintes reprises que des recherches étaient financées dans le cadre du plan Chlordécone pour le prouver. Il y a donc suspicion, mais tant que ce lien n'est pas avéré sur le plan scientifique et médical, nous ne pouvons pas le considérer comme tel.
Compte tenu les recommandations de la HAS, cette suspicion de lien ne doit pas conduire à un dépistage systématique. Pourquoi ferait-on subir aux Antillais ce qui n'est pas recommandé au niveau national par la HAS ?