Elle a insisté sur le fait que la campagne, pour être efficace, devait être ciblée sur les territoires concernés. Les moyens qui y sont consacrés augmenteront dans les années à venir. Ils doivent être concentrés sur les populations les plus exposées, c'est-à-dire celles des Antilles, de Martinique et de Guadeloupe. Pour cette raison, je partage l'avis défavorable du rapporteur.
Nous devons poursuivre la campagne de tests menée par les agences régionales de santé (ARS). Je rappelle que 30 000 analyses ont déjà été effectuées, que les crédits qui les financent ont déjà été multipliés par près de 2,5 et que l'État, comme il s'y était engagé, poursuivra cet effort de dépistage, de traçabilité et de meilleure compréhension de l'impact scientifique du chlordécone – je fais ici référence aux crédits alloués à la recherche.
Cet amendement implique un éparpillement de la stratégie ; cela se retournerait contre les premiers concernés.