Je ne suis pas de ceux qui viennent quémander devant vous ici, et je ne crois pas que ce soit le cas de nos concitoyens ultramarins ni de leurs représentants dans cette assemblée, épris d'esprit républicain et de liberté.
Commes tous les Guadeloupéens et les Martiniquais, je suis issu d'un pays où l'esclavage avait été aboli en 1794 par la Révolution, avant d'être rétabli en 1802, comme pour d'autres aussi.