Ce n'est pas un demi-million d'euros qui nous permettra de lutter davantage contre les dérives sectaires.
Après avoir examiné ce texte, nous avons l'impression d'un rendez-vous manqué : si nous avons abordé les dérives sectaires, nous n'avons pas débattu des sectes ou des mouvements sectaires, de leur implantation en France et de la lutte contre les groupes qui pratiquent ces dérives. Pourtant, on ne saurait déconnecter les dérives des mouvements sectaires.
Ce projet de loi aurait pu être l'occasion d'améliorer l'état du droit, mais nous n'en avons pas eu le temps, pas plus que celui d'analyser cet amendement n° 3 déposé dans la précipitation. Quelle impréparation et quel amateurisme…