Je partage votre volonté d'établir un continuum dans la prise en charge des victimes de dérives sectaires. Toutefois, votre amendement manque de précision : la formulation que vous employez – « les personnes concernées » – peut viser aussi bien les victimes que des témoins ou des personnes tierces.
En outre, il n'est pas utile de faire figurer l'accompagnement des victimes parmi les missions de la Miviludes : d'une part, celle-ci s'en charge déjà ; d'autre part, cela ne relève pas du niveau législatif. Ces mesures d'orientation et d'accompagnement sont, par ailleurs, inscrites dans la stratégie nationale de lutte contre les dérives sectaires.
Avis défavorable.