Ce projet de loi fait déjà un pas vers les élus locaux avec l'article 1er BA, qui permet de constituer des groupes de travail dédiés aux dérives sectaires dans les CLSPD ou les CISPD – leurs pendants intercommunaux.
L'article 1er A, quant à lui, concerne bien les agents publics – on vient d'en débattre – mais pas les élus locaux. Dans les territoires ruraux, ils sont pourtant souvent les premiers confrontés aux dérives sectaires. Chez moi, dans les communes de moins de 300 habitants du Loiret, on trouve rarement des agents publics. Il y a seulement le maire, les adjoints et les conseillers municipaux pour faire face aux victimes des dérives sectaires ou à leurs proches.
Nous avons compris qu'il ne fallait pas faire de liste à la Prévert ou avoir une vision trop restrictive des personnes concernées par l'article. Toutefois, les élus ne sont pas des agents publics, et nous souhaitons qu'ils puissent également bénéficier d'une formation sur les dérives sectaires, face auxquelles, je le répète, ils sont souvent en première ligne.