Nous venons en soutien de cet amendement. Au cœur du fonctionnement nécessairement opaque des sectes se trouve la question de leur financement. En effet, une secte sans financement est comparable à un influenceur qui, sur un réseau social, n'aurait pas d'adhérents ou d'adeptes. Il faut donc absolument connaître le circuit de l'argent.
Quand on parle de financement public, cela ne signifie pas forcément qu'il provient d'un ministère – par exemple un ministère chargé du droit des femmes qui déciderait de financer telle ou telle association féministe. Ce financement peut aussi être apporté par les régions, les départements ou les communes. Certaines associations pourraient se prévaloir, à un moment donné, d'être totalement exemptes de comportement sectaire mais, au fil du temps, connaître, elles aussi, ce type de dérive.
Il est donc important de pouvoir retracer la façon dont une secte s'est constituée et de savoir avec quel argent cela a été possible – en particulier lorsqu'il s'agit d'argent public.