La proposition de loi que nous examinons repose uniquement sur l'engagement d'un parlementaire, notre collègue Studer ; il ne doit rien au Gouvernement. Comment voulez-vous que des profs dont le temps de travail hebdomadaire médian est de 43 heures, selon le ministère, protègent et éduquent les enfants à leur vie privée en ligne ? Travailler toujours plus, c'est moins de temps pour suivre les élèves, identifier et prévenir les cas de harcèlement sur les réseaux sociaux. Comment remédier aux conséquences de ces agissements avec moins de 1 000 personnels de santé affectés aux établissements scolaires ?
Quand près de 3 000 enfants sont à la rue et qu'il n'y a même pas de ministre du logement, on ne peut pas parler de protection de l'enfance !
Quand la loi « immigration » crée une distinction entre les enfants étrangers et les autres, de sorte qu'à leur majorité, les premiers seront renvoyés dans la rue avec une obligation de quitter le territoire français, on ne peut pas parler de protection de l'enfance !