On peut en effet prévoir une exception pour les fondations reconnues d'utilité publique. Vous l'avez dit, ces dernières sont contrôlées et surcontrôlées, et doivent demander une autorisation au Conseil d'État avant d'entreprendre quoi que ce soit – on est loin d'une association classique. J'émets donc un avis favorable sur l'amendement n° 100 .
S'agissant des autres types d'association, je comprends la démarche de Mme Descamps et de mon excellent collègue Hadrien Ghomi qui, je le sais, est très présent pour les associations de Seine-et-Marne : on a toujours envie qu'il y ait moins de paperasse et moins de déclarations à faire. Néanmoins, les tombolas et les lotos restent des jeux d'argent, et il serait problématique que la préfecture ou le ministère de l'intérieur ignore ou apprenne après-coup qu'un jeu d'argent a été organisé dans telle salle des fêtes.
Les jeux d'argent ne sont pas anodins : il faut s'assurer que les bénévoles soient en sécurité. On peut simplifier les procédures en prévoyant par exemple de remplacer l'autorisation par une déclaration pour les fondations reconnues d'utilité publique, mais il ne me semble pas opportun d'aller plus loin. J'émets donc un avis défavorable sur les amendements n° 80 et identiques.