Lors de votre première audition devant notre commission, à l'été 2022, vous aviez indiqué que le Gouvernement ferait tout pour que le projet Osmose aboutisse. Il y a quelques jours, la Première ministre et la présidente du Parlement européen ont inauguré le bâtiment Simone Veil, à côté du bâtiment du Parlement européen à Strasbourg. Ce renforcement du siège strasbourgeois est le fruit du travail de l'État français au cours des derniers mois et, plus largement, d'un soutien du Président de la République qui n'a jamais souffert d'ambiguïté depuis 2017 vis-à-vis de Strasbourg. Je vous en remercie au nom des Alsaciens.
L'adhésion de l'Ukraine est fondamentale pour l'Europe. L'avenir de la sécurité du continent, le respect du droit international et la stabilité de nos démocraties sont en jeu. L'Ukraine a besoin de notre soutien financier et militaire pour se défendre, et de notre soutien politique. Tel est le sens de la décision historique du Conseil européen d'ouvrir des négociations d'adhésion avec Kiev. Ce processus sera long, difficile et exigeant. Les partenaires ukrainiens le savent – le président Anglade, Pierre-Henri Dumont, Frédéric Petit et moi-même l'avons constaté à Kiev le mois dernier. Des efforts significatifs seront demandés aux Ukrainiens, notamment en matière de la lutte contre la corruption et d'agriculture. Comment la discussion des chapitres de négociation se déroulera-t-elle concrètement ? Selon quel calendrier ?