Le 26 juillet 2024 débutera la grande fête populaire que sont les Jeux olympiques et paralympiques (JOP) de Paris 2024, événement d'envergure mondiale. Ces Jeux, particulièrement attendus, constituent une chance pour la Seine-Saint-Denis, où se dérouleront plusieurs compétitions.
La Seine-Saint-Denis est à la fois le département le plus pauvre de la métropole et le plus jeune. Il est également le territoire qui souffre de la plus grande carence d'équipements sportifs ; et lorsque les structures existent, les professeurs d'éducation physique et sportive (EPS) soulignent la vétusté des équipements et des matériels. Selon le recensement des équipements sportifs, la Seine-Saint-Denis en compte 16 pour 10 000 habitants, contre près de 50 pour 10 000, en moyenne, au niveau national.
Cette carence a des effets négatifs sur la pratique sportive au sein des associations et sur le sport scolaire. Les créneaux sont insuffisamment nombreux et les équipements parfois trop éloignés des établissements et des habitants. Ce n'est pas un hasard si, en Seine-Saint-Denis, un jeune sur deux ne sait pas nager.
Cette carence a aussi des effets négatifs sur la qualité de l'éducation physique et sportive, ainsi que sur la santé et le bien-être des habitants.
Les Jeux olympiques et paralympiques 2024 offrent une occasion exceptionnelle d'y remédier. De nouvelles structures, telles que la piscine olympique de Saint-Denis, le bassin d'Aubervilliers ou le village des médias implanté à Dugny, dans ma circonscription, profiteront aux habitantes et aux habitants du département dans les prochaines décennies.
Malheureusement, ces équipements ne suffiront pas à pallier les manques. Au-delà des Jeux olympiques, la Seine-Saint-Denis a besoin d'un véritable plan de rattrapage en matière d'équipements sportifs publics.
Combien l'État est-il prêt à investir, en partenariat avec les collectivités et leurs élus, pour construire et rénover les équipements sportifs dont les habitants et habitantes de Seine-Saint-Denis ont tant besoin ?