Les employeurs concernés auront, de surcroît, l'obligation de former leurs salariés non francophones. Les demandeurs d'asile qui, en raison de leur nationalité, ont les plus grandes chances d'être protégés seront autorisés à travailler pour ne pas dépendre des seules prestations sociales. Les employeurs qui abusent de la main-d'œuvre étrangère et de sa précarité seront sanctionnés. Les étrangers victimes de conditions de travail inhumaines, du proxénétisme et des marchands de sommeil se verront protégés grâce à la réécriture et à l'élargissement du champ d'application de l'amendement du sénateur Ian Brossat.
Oui, ce texte comporte des avancées sociales qui mettent un terme à l'hypocrisie collectivement entretenue ces dernières années.