Enfin ! Je l'ai dit en commission et je le redis : enfin, l'Assemblée nationale est saisie de ce texte important pour l'avenir de notre pays et de notre société. Le projet de loi pour contrôler l'immigration, améliorer l'intégration est un texte radical et volontaire.
Il traduit une ambition de fermeté à laquelle beaucoup ont, longtemps, renoncé. Nous ne renoncerons pas !
Il prend en compte la réalité de l'immigration dans notre pays et le fait que, dans de nombreux secteurs dépourvus de salariés, une main-d'œuvre étrangère en situation irrégulière est employée. Nous voulons mettre fin à l'hypocrisie qui prévaut en la matière.
Il nomme et tend à surmonter les difficultés criantes de notre administration, des juridictions du droit d'asile et des juridictions administratives, ensevelies sous les dossiers, les recours et les procédures. Nous souhaitons simplifier cette bureaucratie mortifère.
Expulser les étrangers délinquants, régulariser les travailleurs sans papiers, simplifier nos procédures : nos objectifs sont clairs et n'ont jamais varié. Nous ne les avons jamais perdus de vue au cours des dix-huit derniers mois.
La commission des lois a largement adopté le projet de loi, par 35 voix contre 16. Elle a accompli, durant quarante-huit heures de débat, un travail dont le sérieux est incontestable. Je tiens à saluer, ici, les rapporteurs du texte : M. Florent Boudié, Mme Élodie Jacquier-Laforge, M. Philippe Pradal, M. Ludovic Mendes et M. Olivier Serva.