À titre personnel, je suis heureux que nous examinions une candidature à la présidence de l'ART, laquelle est vacante depuis juillet 2022. Je tiens à rendre hommage à la manière dont Philippe Richert a assumé la présidence par intérim depuis un an et demi.
Notre commission a déjà auditionné l'ART à plusieurs occasions. Philippe Richert nous en a présenté les travaux. Nous l'avons entendue dans le cadre de l'examen des crédits budgétaires du programme 203 Infrastructures et services de transports du projet de loi de finances et nous avons eu l'occasion de le faire pour le rapport d'évaluation de l'impact de la loi pour un nouveau pacte ferroviaire.
Je me ferai l'avocat du diable. N'estimez-vous pas que, ces dernières années, l'ART a pour partie dépassé son champ de compétences, y compris en se saisissant de questions de programmation d'infrastructures dont elle n'est pas explicitement responsable ? Comment envisagez-vous l'exercice du cœur de métier de l'Autorité, qui est le contrôle de la régulation de la liberté d'accès et des tarifs s'agissant des infrastructures aéroportuaires ou de transports urbains, ferroviaires et routiers ?
Vous êtes un grand serviteur de l'État. Au cours de votre carrière, vous avez refusé de passer d'un secteur à l'autre pour servir des ambitions personnelles. Vous avez une parfaite connaissance du secteur aérien et des transports urbains, aéroportuaires et ferroviaires. Vous avez servi l'intérêt général et votre âge, pardon de le dire, vous dispense d'une ambition ultérieure à cette présidence. L'ART a besoin d'un président et le groupe Renaissance ne doute pas que vous ferez l'affaire. Nous soutiendrons donc votre candidature.