Nous voilà parvenus au terme d'une semaine d'examen du texte au cours de laquelle, monsieur le ministre, madame, messieurs les rapporteurs, vous avez cédé en rase campagne aux thèmes et aux termes de la droite radicalisée au Sénat, qui, elle-même, court après l'extrême droite. Hier, en fin de journée, des nazillons ont manifesté en criant des slogans contre les étrangers, réels ou supposés. Dans ce contexte, nous avons une grande responsabilité, qui est de ne pas entretenir un racisme d'atmosphère qui s'empare de notre pays, dans le cadre d'un débat public imprégné par les idées et les mots de l'extrême droite. Nous continuerons à combattre ce texte, quelle qu'en soit la version, car il participe d'une analyse qui donne le point à l'extrême droite sur sa vision complotiste de la submersion migratoire, au lieu de construire, comme nous l'appelons de nos vœux, une véritable politique de l'inclusion et de la fraternité.