La situation de la Guyane est très particulière, elle aussi, du fait de son appartenance au continent sud-américain et de la nature de ses frontières – la forêt amazonienne au sud et deux grands fleuves.
Pour avoir un peu échangé avec M. Rimane et d'autres parlementaires guyanais, je pense qu'il doit être possible de trouver des adaptations pour la Guyane et je suis prêt à y travailler d'ici la séance publique. Mais ce ne sont pas les personnes étrangères faisant l'objet d'une OQTF qui y posent des problèmes. Le problème, ce sont les Marocains et les Afghans qui passent par le Brésil, où ils obtiennent un visa humanitaire, puis arrivent en Guyane pour y faire une demande d'asile et veulent ensuite se rendre dans l'Hexagone. Je ne suis pas opposé par principe à cet amendement, mais je ne pense pas que ce soit le point essentiel.