Monsieur le rapporteur, vous nous proposez une garantie juridique en plastique. Ceux qui décideront de la vulnérabilité des personnes, ce sont les préfets, et le manque de places dans les Cada empêche de se tourner vers le logement social et l'hébergement d'urgence, où pourraient aller les personnes déboutées, parce que ces dispositifs sont également saturés. On n'est pas hébergé dans un Cada par plaisir. Les personnes que je croise disent qu'il y a des cafards et des rats. Quand on reste dans un Cada, c'est parce qu'on ne trouve pas d'autre solution et qu'on est dans une situation de vulnérabilité. Retirez donc votre amendement, monsieur le rapporteur, et soutenez ceux de suppression.