Monsieur le président, j'aimerais vous dire que nous sommes tous fatigués. Ce sujet, très grave, suscite chez nombre d'entre nous beaucoup d'émotions parce qu'il affecte de nombreuses personnes, que certains d'entre nous accompagnent dans leur circonscription – c'est mon cas. Nous sommes donc un peu à fleur de peau et je souhaite que vous en teniez compte dans l'organisation des débats.
L'amendement de nos collègues Républicains nous sidère par la phrase finale de son exposé sommaire, imprimée en gras : « Cette disposition est applicable aux ressortissants algériens. » En stigmatisant ainsi un pays, c'est vraiment le racisme qui s'exprime. C'est tellement grave que je vais publier cet amendement et le distribuer dans ma circonscription pour que les gens comprennent à quel point on a passé un cap dans le racisme. J'ai une pensée pour toutes les personnes issues de la communauté algérienne.