Une collègue du Rassemblement national a dénoncé un prétendu discours anti-flic de ma part et de celle de certains de mes collègues. Quand je dénonce du harcèlement organisé, je fais référence à des consignes qui obligent nos forces de police à accomplir des tâches inutiles, alors qu'elles seraient plus utiles ailleurs. Les agents de police sont également victimes de ces consignes de harcèlement permanent.
En déplacement à Briançon, il y a quelques semaines, j'ai rencontré un escadron de gendarmerie de Toulouse qu'on avait envoyé faire la course à des exilés dans des montagnes gelées dans le but d'arrêter des personnes qui, de toute façon, reviendront – on ne fait pas demi-tour si facilement quand on a traversé la moitié du globe pour venir ici. Cette absurdité pose un problème même à nos forces de l'ordre.