S'il y a beaucoup de raisons d'être fier d'être français, la principale d'entre elles est la devise Liberté, Égalité, Fraternité qui figure au fronton de nos mairies.
Cet amendement demande donc que le principe de fraternité soit reconnu. Or, lorsqu'on porte assistance à une personne qui a faim, qui est en danger, qui est blessée et a besoin d'être protégée, s'il s'agit d'un migrant, on risque jusqu'à cinq ans d'emprisonnement et 30 000 euros d'amende – seulement parce que l'on veut soulager un peu sa détresse.
Les écologistes s'opposeront sans cesse à la criminalisation de la fraternité. Reconnaître explicitement le principe de fraternité est le gage du respect des valeurs républicaines et de l'idéal d'universalité des droits de l'homme.