Le rapporteur général m'a mis en cause de façon gratuite. J'ai toujours su prendre mes responsabilités. D'ailleurs, j'avais appelé à voter aux élections régionales dans les Hauts-de-France pour la liste de M. Bertrand, sur laquelle figurait le ministre de l'intérieur, face à Marine Le Pen, afin de faire barrage à l'extrême droite raciste, justement. Je défends toujours le barrage républicain.
Je dénonce en revanche un racisme d'atmosphère, dont j'estime que vous l'entretenez par ce texte, qui amène à engloutir le débat public sous les thèmes et les termes de l'extrême droite. Or, c'est mortifère pour notre démocratie.
Je n'ai jamais dit que le rapporteur, le ministre ou le Gouvernement étaient racistes. J'assume en revanche de dire que le débat public tel qu'il est organisé – il suffit d'aller sur les réseaux sociaux ou d'allumer la télévision pour le voir – contribue à ce racisme d'atmosphère très dommageable pour la démocratie et pour les principes républicains, dont j'espère qu'ils peuvent nous rassembler.