Tout d'abord, je tiens à vous faire part de mon amertume car je n'ai pu défendre notre amendement de suppression de l'article 4 bis, les conditions d'examen des textes de la niche LFI et en commission rendant cela difficile – vous ne m'empêcherez pas de penser que cela vous arrange un peu, monsieur le président. Nous souhaitions supprimer l'article 4 bis parce qu'il constitue une régression non seulement par rapport au texte initial, déjà peu ambitieux, mais aussi par rapport à l'existant. Il nous est impossible de valider cette démarche.
Ensuite, s'agissant de vos amendements, que vous qualifiez de compromis, ils visent tous à répondre à l'idée, défendue par la droite et l'extrême droite, qu'il y aurait un appel d'air – comme si les vagues de régularisations, même quand elles ont été massives, avaient créé un quelconque appel d'air ! Cela suffit ! L'appel d'air n'existe pas, c'est un mythe qui ne repose sur aucun élément rationnel. Arrêtez de défendre des amendements qui donnent l'impression qu'en accordant un titre de séjour à 1 000 travailleurs de plus – car il ne s'agit que de quelques petits milliers –, on va créer une bombe politique. Il faut revenir à la réalité, à savoir que des milliers de travailleurs sont exploités : voilà ce à quoi il faut mettre fin.