Il s'agit de définir de manière plus stricte l'éligibilité au tarif de solidarité dans les transports en commun – je tiens à contribuer au débat, même s'il n'y a quasiment pas de transports en commun à Mayotte. On nous demande de parier sur la solidarité générale alors qu'il n'y a pas la moindre dépense en faveur des transports publics à Mayotte. Peut-on au moins nous épargner l'argument selon lequel il faudrait accueillir encore plus ? Définir des critères est une question de principe et d'équité : dans un territoire très pauvre, où il n'y a quasiment plus de service public, demander plus à ceux qui ont moins érode le consentement à l'impôt.