Tout a été dit. Monsieur Vallaud, vous avez essayé de nous séparer, le président et moi, voire de nous opposer. Cela se voyait, c'était un peu grossier ! Je vais vous donner quelques éléments pour la réflexion des mois à venir.
Lorsque l'AME a été réformée, elle l'a été dans un projet de loi de financement de la sécurité sociale, pas dans un texte sur l'immigration. Il est indispensable qu'elle soit maintenue, pour les raisons que j'ai données. Mais cela ne nous interdit pas d'examiner certaines questions particulières. Ainsi, on peut s'interroger sur la liste des soins concernés : est-elle complète ? Il y a peut-être des choses à retirer et d'autres à ajouter. Se pose aussi la question de l'entrée dans le dispositif. S'il y a vraiment des enjeux de santé publique, de prophylaxie, de vaccination, trois mois, c'est très long.