La suspicion à l'égard des étudiants étrangers va accroître la précarité de leur situation. L'épée de Damoclès qui sera au-dessus de leur tête chaque année accentuera la pression que leur famille exerce déjà sur eux pour qu'ils réussissent, Sandrine Rousseau le disait, et à laquelle s'ajoute l'emploi qu'ils sont souvent obligés d'occuper pour mener à bien leurs études.
Le filtrage existe déjà. Avec cette disposition, vous allez engorger un peu plus les préfectures, qui, disons-le, n'en n'ont vraiment pas besoin, et vous allez les inciter à être plus strictes dans l'appréciation du caractère réel et sérieux.