Les mesures actuelles sont déjà très restrictives. Il y a quelques années, j'avais dans ma circonscription une maman dont les deux enfants souffraient d'une maladie dégénérative. Pour l'un, c'était la fin. Deux semaines avant qu'il ne meure, elle a donc reçu une OQTF : les médecins ayant dit qu'il était condamné, le motif d'extrême gravité n'était plus valide, puisqu'il n'y avait plus de soins possibles ! Il a fallu que j'intervienne pour que cette maman reste en France voir son premier enfant mourir et faire soigner le deuxième. Je ne cite pas cet exemple pour faire pleurer dans les chaumières, mais pour illustrer le principe d'humanité : un enfant qui va peut-être mourir, et qui peut être soigné en France, j'espère que cela parle à quelques-uns !