La peine de mort a été abolie en 1981, mais certains cherchent des moyens détournés de la réhabiliter dans les faits. Car, oui, c'est bien de vie et de mort qu'il s'agit et certains collègues de la majorité ont, contrairement au rapporteur général, déposé des amendements de suppression. Je nous exhorte collectivement, parce que nous sommes en France, en 2023, à entendre les chercheurs et les médecins, à prendre connaissance des chiffres, à être un peu fidèles à nos valeurs. Il ne s'agit pas de savoir ou déplacer le curseur à définir pour entrer ou non sur notre territoire, mais d'un débat qui touche à ce que nous avons de plus essentiel. Nous n'avons même pas le droit, en tant que parlementaires, de prendre une telle décision.