Pour répondre à la question d'Élisa Martin tout à l'heure, je voudrais témoigner des violences que nous subissons en tant qu'élus, à Mayotte, de la part d'étrangers, parce que nous clamons notre attachement à la France. Ces deux dernières années, trois bâtiments publics de l'intercommunalité de Petite-Terre et l'hôtel de ville de Koungou ont été incendiés. Ce deuxième incident a eu lieu après l'opération de destruction du bidonville de Wuambushu, où se trouvaient des habitations clandestines occupées majoritairement par des étrangers, sur des propriétés privées ou publiques.
Nombre de mes collègues élus à Mayotte ont été attaqués physiquement. Certains ont été blessés à l'arme blanche et, pour ma part, j'ai terminé ma campagne sous protection militaire, parce que je défends Mayotte française. Offrir une protection spéciale aux élus n'est pas superfétatoire.