Les conditions d'accès au regroupement familial qui figurent dans les textes sont déjà très limitatives et contraignantes, avec pour effet que le nombre de titres délivrés au nom du regroupement familial est assez peu élevé, et même en baisse.
Monsieur le rapporteur, j'ai simplement dit que, devant des amendements qui n'ont pas l'ambition d'apporter à la loi de bonnes modifications, mais visent uniquement à faire valoir que le regroupement familial participerait à ce que certains ici appellent le « grand remplacement », votre réponse technique – du reste bien faite de ce point de vue – ne semblait guère vouloir s'attaquer à l'idéologie ainsi déclinée par le Rassemblement national. Voilà ce que j'ai dit.
Quant à mes propos d'hier, relatifs aux quotas migratoires, il s'agissait de dire que lorsque de telles mesures ont été instaurées dans notre pays, ce n'était bon pour personne, que cela s'est plutôt produit dans les heures sombres de notre histoire et qu'il était dangereux de prêter le flanc s'agissant de ces théories. Il me semblait aussi qu'en fixant des objectifs chiffrés plutôt qu'en vous y attaquant, vous validiez une partie des thèses que défendent les droites ici présentes.