Mme Faucillon est, comme toujours, caricaturale. Sait-elle que nous voyons revenir sur notre territoire des maladies telles que la rougeole, la tuberculose ou la gale, en provenance de l'étranger et, bien souvent, les personnes qui en sont victimes sont les plus précaires, que vous êtes supposés défendre ? Nous avons connu récemment une pandémie dont vous n'ignorez pas les conséquences.
Notre amendement demande simplement qu'en complément d'examens pratiqués en France, on sache, au moment où une personne quitte son pays d'origine, si elle est ou non porteuse de maladies que nous aurions visées. Nous ne demandons même pas que l'entrée sur le territoire national soit conditionnée aux résultats de ces examens, mais seulement que ceux-ci aient lieu, pour en être informés. Il s'agit d'une question de santé publique qui n'est aucunement discriminatoire.