Le regroupement familial n'est pas un privilège, c'est un droit consacré par l'article 8 de la CEDH. De nouveau, je constate que nous n'abordons pas la question de la migration par le bon bout, c'est-à-dire en nous interrogeant sur les raisons des migrations à l'échelle planétaire et en organisant correctement l'accueil d'un certain nombre de personnes dans notre pays. Nous n'envisageons les choses que dans une optique que nous osons quant à nous qualifier de xénophobe : sans cesse, l'étranger est considéré comme délinquant voire terroriste – même si l'on entend moins parler de cet aspect ces jours-ci, sans doute parce que les faits divers sont d'une autre nature. Ce texte ne servira à rien, sinon – et c'est son objectif politique – à rendre infernale la vie des étrangers dans notre pays.