les services de l'État ne sauraient le faire, dès lors qu'eux-mêmes pourraient faire l'objet d'une réclamation pour discrimination. S'agissant de condamner les discriminations, l'impartialité du jugement, l'indépendance de l'exercice constituent des prérequis non négociables, d'où notre souhait d'un comité des parties prenantes, qui comprendrait des représentants du Défenseur des droits et des organisations syndicales – détenteurs d'une expertise que nul ne peut égaler. L'indépendance, l'équilibre final du comité restent toutefois incertains, puisque c'est un décret qui déterminera sa mission et la présence de représentants d'entreprises susceptibles d'être testées.