Fidèles au combat que les socialistes mènent depuis très longtemps, et dans la droite ligne de la loi du 17 mars 2014 relative à la consommation, dite loi Hamon, de la loi du 22 août 2021 portant lutte contre le dérèglement climatique et renforcement de la résilience face à ses effets, dite loi climat et résilience, et de la loi du 22 mai 2019 relative à la croissance et la transformation des entreprises, dite loi Pacte, nous défendons le principe du commerce équitable. Il garantit une rémunération juste aux travailleurs de l'ensemble de la chaîne de production, des travailleurs agricoles, travailleurs de la terre, aux salariés de l'agroalimentaire qui travaillent dans la grande distribution.
Dans une logique de contractualisation, le commerce équitable ne doit plus rester cantonné à une niche mais devenir la norme, le socle des relations commerciales. Un produit est au juste prix, dès lors que tous ceux qui ont contribué à le fabriquer, à toutes les étapes de la chaîne de production, sont justement rémunérés, et exercent un travail digne, reconnu tant symboliquement que sur le plan financier.
Nous proposons d'intégrer ce principe au texte. Cette proposition, qui avait fait l'unanimité en commission, peut nous réunir. Les labels du commerce équitable doivent irriguer l'ensemble des négociations commerciales. Ils doivent devenir la référence du commerce et de l'économie de demain.