Selon l'Institut national de recherche pour l'agriculture, l'alimentation et l'environnement (Inrae), les agences de l'eau et tous les experts, nous nous dirigeons vers une grave crise de la ressource en eau, en raison du stress hydrique, de la permanence des anciens produits et de la rémanence des métabolites. Or nous avons des dispositifs mous, territorialisés, qui font l'objet de tractations infinies. Ne risque-t-on pas de manquer d'une autorité publique digne de ce nom ? Quelles décisions faudrait-il prendre en matière de captages afin d'assurer la sécurité sanitaire de l'eau potable, sans que les coûts de traitement soient pour autant prohibitifs ? Comment y parviendrons-nous compte tenu, osons le mot, du laxisme ambiant ? Nombre de périmètres, rapprochés ou éloignés, n'ont fait l'objet d'aucune mesure de protection et les instruments existants, d'ailleurs insuffisants, ne sont pas mobilisés sur bien des captages sensibles. Quelle est l'ambition du ministère de la santé pour protéger l'eau potable des Français ? En tant qu'ancienne élue locale, vous connaissez bien cette question.