Je salue votre engagement dans les questions agricoles. Vos propos liminaires augurent d'un échange aussi riche qu'avec vos collègues précédemment auditionnés. Comme vous, je crois à la force et à la qualité de ce dialogue.
Un déplacement à Bruxelles nous a permis de faire le point sur l'état d'avancement des travaux, dont vous nous présenterez plus en détail l'actualité. Avant cela, je voudrais aborder la question de la sécurité alimentaire. Nous n'en faisons pas un point de débat, mais un point d'évidence. Tout comme le fait de lutter pour atténuer l'effet du changement climatique n'est pas incompatible avec la baisse de l'utilisation des produits phytosanitaires, nous considérons qu'il n'existe pas de contradiction entre le maintien d'une sécurité alimentaire et l'effacement progressif des solutions phytopharmaceutiques au profit d'une dynamique d'agroécologie et de divers outils depuis les sciences du végétal jusqu'à celle de l'agronomie. En Europe, s'agit-il d'un point de clivage et de débat ? Quels liens établissez-vous, Anne Sander, entre sécurité alimentaire et maîtrise de la phytopharmacie ? Christophe Clergeau, quels éléments vous permettent d'affirmer qu'il n'existe pas de contradiction entre notre sécurité alimentaire et la baisse de l'utilisation de la phytopharmacie ?