Je salue également l'engagement de nos deux rapporteures qui, dans une démarche de coconstruction avec les différents groupes, ont permis d'enrichir le texte tant en commission des affaires sociales que lors de nos débats dans l'hémicycle.
Mes chers collègues, le chemin nous a semblé long et sinueux mais, ensemble, en nous montrant déterminés et investis, nous avons su conserver notre cap afin de permettre aux personnes âgées ou vulnérables de bénéficier à la fois d'un accompagnement, de prestations de qualité et de mesures promouvant la bientraitance. Instauration d'un droit de visite, création d'une conférence nationale de l'autonomie, création d'un guichet unique pour la totalité des démarches administratives à destination de nos aînés et de leurs aidants, création de cellules départementales d'alerte sur les faits de maltraitance, création d'une carte professionnelle pour les aides à domicile et auxiliaires de vie : telles sont les principales mesures attendues par nos concitoyens et que nous concrétisons grâce à cette proposition de loi, laquelle constitue la première brique d'une politique beaucoup plus vaste.
En votant ce texte, nous affirmons notre volonté et nous engageons à améliorer l'attractivité des métiers de l'accompagnement et de l'aide à domicile, en redonnant une place essentielle à ces professionnelles qui sont au cœur de nos préoccupations.
Peu importe le banc sur lequel nous siégeons, nous partageons toutes et tous la volonté de faire avancer ces causes, raison pour laquelle je vous invite à voter cette proposition de loi. Montrons à nos aînés ainsi qu'à celles et ceux qui les soutiennent que nous nous occupons d'eux au quotidien et que nous pouvons œuvrer ensemble en faveur de leurs droits.