Ce texte avait mal débuté, souffrant de la comparaison avec la grande réforme annoncée et attendue depuis 2017. Elle a néanmoins bénéficié, il faut le reconnaître, d'apports significatifs depuis le mois d'avril. Je tiens à citer quelques exemples positifs : le service public départemental de l'autonomie, la fin de l'obligation alimentaire pour les petits-enfants, le droit de visite en établissement – qui est absolument essentiel –, mais aussi la promesse d'une loi de programmation, que nous avions demandée avec d'autres groupes. À mon tour, je souhaite vous remercier pour cet engagement, madame la ministre.
J'émettrai toutefois aussi quelques regrets. La fusion des sections « soins » et « dépendance » a été obtenue, mais n'aura pas lieu au profit des conseils départementaux, qui ne pourront donc piloter l'ensemble des trois sections « hébergement », « dépendance » et « soins ». Par ailleurs, il conviendrait d'apporter un soutien spécifique aux Ehpad habilités qui, élément paradoxal, disposent de moins de souplesse que les établissements non habilités en matière d'évolution des tarifs. Nous attendons donc plus pour le grand âge : je pense également, mais vous le savez, madame la ministre, aux 50 000 créations de postes promis dans les Ehpad.
Toujours est-il que le bilan de la proposition de loi est positif : la situation sera meilleure après qu'avant, ce qui justifie que nous la votions.