L'agriculture est confrontée à un mur climatique et à une falaise démographique. Ce budget n'est pas à la hauteur des enjeux. Malgré les augmentations, il souffre d'un manque abyssal : celui d'une politique de régulation foncière qui demande peu de moyens financiers et beaucoup de courage politique – il n'y a là ni l'un ni les autres. La transition agroécologique, notre assurance vie, repose essentiellement sur la polyculture-élevage ; or, dans l'élevage, la décapitalisation massive se poursuit et ce budget ne nous donne pas les instruments d'un rééquilibrage que n'ont pas permis le plan stratégique national (PSN) et la PAC. Nous ne voterons pas pour ces crédits.