Il y a des produits phytosanitaires dont la dérive ou la volatilité crée des préjudices qu'on ne peut pas régler au moyen de la responsabilité civile, faute d'être en mesure d'identifier les responsables. Des récoltes entières de sarrasin bio sont ainsi déclassées. Le développement économique de centaines de fermes en est affecté. Ce n'est pas le moment pour l'agriculture bio et c'est très injuste. En débloquant 3 millions, on réparerait cette injustice et on conforterait la filière bio. À défaut d'un avis favorable, monsieur le rapporteur spécial, je voudrais que vous vous engagiez à trouver une solution, qu'elle soit législative, réglementaire ou budgétaire.